5 mars : La Union - Intipuca
En sortant du bureau de douane, j'ai rapidement identifié la caserne des bomberos. Ma demande d'accueil pour la nuit n'a posé aucun problème. La caserne compte cinq pompiers, un camion d'intervention indendie et rien d'autre, ce qui est peu pour une ville de 35 000 habitants.
J'ai beaucoup discuté avec les pompiers à propos de mon voyage, de Roll 2 et de mon équipement. Ils m'ont dit qu'il fallait 2 ans de salaire pour acheter un vélo comme Roll 2 au Salvador.
Je fais quelques courses dans un super marché bien achalandé. Le personnel de sécurité est armé de fusils à pompe.
Les bomberos me font partager leur repas du soir, au menu : chilaquelas composée de tortillas de maïs. Je me couche dans le réfectoire sur mon matelas, sous une température de 33°C. Malgré un gros ventilateur au plafond, j'ai beacoup de mal à dormir. Le matin, la température est encore à 29°C.
Adios y gracias amigos bomberos.
Ce matin, je pars très tôt pour rejoindre José Ines, mon hôte pour ce soir.
Mes rencontres se résument à des troupeaux de vaches et leurs bergers.
Les habitations sont modestes. Les rares belles demeures sont protégés comme des casernes.
Ma route longe le littoral pacifique et ses nombreuses plages.
Demain je vous parle de José Ines, un sacré personnage.
42 km, 3h28, Xp 376 m, Dn 307 m.