20 mars : Pijijiapan-Tonala
En l'absence de caserne de pompiers, je me suis présenté au poste de police de Pijijiapan hier après midi. Deux policiers m'ont conduit au complexe de la Sécurité Nationale en périphérie de la ville. J'ai dormi dans un grand gymnase sur un tapis de sol. Ce gymnase avait l'inconvénient d'être à proximité d'une baraque restaurant avec une sono à fond jusqu'à 1h30.
Ce matin, le hall d'entrée du complexe était envahi de hamacs et de policiers qui ronflaient. J'ai dû trouver une issue de secours pour m'extirper du complexe sans remercier mes hôtes.
Ma route pour Tonala est de moins en moins ombragée.
Je suis toujours sur la Mexico 200 que je quitterai à Ventosa pour un cap Nord Est. Il n'y a ni village ni station de carburant. Parfois la route est rectiligne sur 10 km.
Je dois à nouveau me battre contre la chaleur et éviter une surchauffe qui me clouerait au bord de la route. Le vent d'Est m'aide un peu. Je m'arrête parfois faire la causette avec les cantonniers qui, eux aussi, souffrent de la chaleur.
Je repars alors avec un moral regonflé. Je rencontre Fernando qui travaille pour un organisme en charge d'étudier les moustiques dans le Chiapas. Il me propose de l'accompagner dans sa tournée de pose et récupération de pièges dans les arbres. C'est bien volontiers que je l'accompagne dans sa tournée dans la campagne à bord de sa Mitsubishi climatisée.
Il me ramène à la Mexico 200 et je termine mon étape du jour à Tonala.
Et si ceci était la fleur d'oranger que me réclame Huguette ?
Merci à ceux qui m'ont souhaité bonne fête et tous ceux qui m'envoient des messages. Je ne peux pas vous répondre individuellement. Vos encouragements m'aident à maintenir un bon moral, malgré une chaleur que j'avais sous-estimée lors de la préparation.
Mon compteur indique 43 degrés à mon arrivée à Tonala.
84 km, 7h30, Dp 450 m, Dn 430 m