22 mars : Chahuites-Niltepec
Après avoir acheté hier une paire de zapateros, je suis allé rendre visite au poste de police à la quête d'un lit ou d'un espace pour installer ma tente en toute sécurité. Je suis reçu par Porfilio, un policier bien sympathique. Il me demande de revenir à 17h car le commandante fait la sieste.
J'en profite pour regarder un grand défilé dans la ville à l'occasion de la fête de la primavera (printemps) avec en tête de cortège Porfilio dans une voiture de police.
A 17h je reviens au poste de police où l'on me dit que le commandante n'est pas encore arrivé. Il me faut revenir à 19h.
Je retourne alors chez Umberto, chez qui, j'ai déjeuné à midi pour lui faire part de mon problème pour cette nuit. Umberto me propose de dormir chez lui à quelques mètres du restaurant. C'est ainsi que je me retrouve dans une chambre installée dans le jardin avec douche et WC, sans doute la chambre de l'oncle Ignacio qui dormira dans le hamac du jardin. Quelle belle rencontre ! La mama de Umberto parle la langue amérindienne de la région.
À 4h30 je suis debout. Ignacio me prépare un grand jus d'orange et un bon café. Merci Umberto et Ignacio pour la gentillesse de votre famille et votre hospitalité.
La route de ce jour est identique à celle d'hier avec moins de vent. Umberto m'avait dit que la pleine lune allait calmer un peu le vent.
Les mexicains portent une chemise légère ample de couleur claire., un chapeau blanc. Le sambrero n'est porté que dans les fêtes folkloriques.
Je fais une pause chez Raoul au bord de la route. Il fait chauffer l'eau du café au feu de bois, alors cela prend du temps. En attendant Raoul me prépare un grand jus d'orange pressé.
Raoul à 67 ans, soit un an de moins que moi.
Je reprends la route avec un vent de face qui rend les très longues lignes droites interminables.
Me voici à Niltepec à la recherche d'un gîte pour la nuit.
66 km, 6h00, Dp 150m, Dn 85m