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Jo à vélo du Costa Rica aux Etats Unis d'Amérique

19 septembre 2022

Pura Vida : un nouveau livre d'aventure

Hello les amis,

Faute de pouvoir voyager à cause du COVID, j’ai pris le temps d’écrire un nouveau livre ayant pour titre « Pura Vida ». Il s’agit de récits de mes périples à vélo depuis 2014, accompagné d’Huguette, (Languidic/Istanbul, l’Ouest Américain, Stockholm/Languidic via l’Angleterre et l’Irlande) et en solitaire, à travers le Costa Rica, le Nicaragua, le Salvador, le Guatemala, le Mexique et les États du Sud américain. Je raconte ma vie de nomade, pleine de surprises et de belles rencontres. Je décris aussi les paysages et l’histoire des régions traversées. L’Amérique Centrale et le Mexique ont été des moments forts. Bien que cette partie du monde soit réputée pour sa dangerosité, j’ai apprécié la fraternité des gens, accueillant le soir le « gringo », la main tendue, avec pour premiers mots : « Bienvinidos Jo »

Le livre de 226 pages, édité par les Editions Maïa (https://www.editions-maia.com/), au prix public de 18 € TTC, sort d'imprimerie cette semaine.

1érz page de couv

Je me suis engagé auprès de Nolwen Le Floch, présidente de l'Association Syndrome de Wolfram à reverser la totalité des droits d'auteur, afin de participer au financement de la recherche pour lutter contre le syndrome.

J’ai commandé les cinquante premiers exemplaires que je réserve aux fidèles lecteurs de mes blogs. Pour ceux qui souhaitent recevoir l'ouvrage par la poste, je les invite à me transmettre par courrier un chèque à mon nom d'un montant de 18 € + 2 € de frais d'envoi soit 20 €.

Si cette proposition vous intéresse, veuillez m'envoyer un message via les blogs ou par Email à : jolebouter@gmail.com

A bientôt

Jo

P.S. Ne soyez pas surpris si vous recevez plusieurs fois ce message. C'est parce que vous êtes abonnés à plusieurs de mes blogs.

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16 mai 2019

16 mai : Orlando-Epilogue

Orlando

Orlando (250000 habitants) accueille chaque année 75 millions de visiteurs grâce à ses 3 Disney parks, au Studio Universal et à ses plages.
La ville est parsemée de petits lacs.

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Je quitte mon auberge de jeunesse à proximité de Universal Studio pour me rendre chez Arthur, un world traveler et son épouse Nima, chez qui je passe mes 3 derniers jours en Floride.

Pour cela je traverse la ville d'Ouest en Est sur 65 km.

L'Ouest est plutôt pauvre. Les habitants sont en majorité afro-américains. Les maisons et les petits collectifs sont d'une grande simplicité.

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Les habitations ne sont pas en bois. Il y a peut être un problème de termites.

Le downtown (centre ville) est plutôt agréable et d'un calme absolu : peu de voitures et quelques rares personnes dans les rues.

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L'Est est plus coquet avec ses maisons traditionnelles et ses jolies parcs.

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Arthur et Nami sont des hôtes exceptionnels. Arthur a beaucoup voyagé à travers le monde, très souvent à vélo. Il parle mandarin, japonais et un peu espagnol. Nami est d'origine japonaise, sa cuisine est excellente.

Le couple à 2 enfants. Yasmine, 21 ans, fait des études dans une université à Toronto. Arthur junior, 12 ans est déjà un violoniste virtuose.

Arthur m'a conduit à vélo à Orlando Wetlands Park pour voir les alligators.

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Nous avons aussi visité Fort Christmas, construit en bois par l'armée américaine en 1832. Arthur est un expert pour raconter l'histoire de sa région.

Merci Arthur et Nami pour m'avoir logé et nourri pendant 3 jours. J'ai passé un super moment avec vous, avant mon retour en France.

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Merci aussi à Allisa, caissière dans une station service, pour son don de 10 dollars à Wolfram. 

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Elle est le 44ème et dernier donateur au cours de mon périple.

110 km. 

 

Epilogue

 

Les chiffres du voyage

J'ai parcouru au total 6846 km : 5006 km à vélo, 1681 km en bus (au passage de la frontière Costa-Rica/Nicaragua et pendant la traversée des zones réputées dangereuses au Mexique), 161 km en pick-up (lors de ma surchauffe au Costa-Rica, sur une route dangereuse au Mexique et une opportunité en Floride). A ceci, il faut ajouter les 3 heures de lancha (grande barque) pour traverser le Golfe de Fonseca entre le Nicaragua et le Salvador.

J'ai mis 75 jours pour réaliser ce périple plus 6 jours de repos et quelques jours de vacances à Orlando. 

J'ai été pendant tout le parcours en excellentes conditions physiques. Aucun bobo, aucune contracture, aucune douleur. Je m'étais bien préparé en parcourant 3000 km dans les 3 mois qui ont précédé mon départ. Mon seul souci a été l'acclimatation aux températures tropicales au cours des premières étapes. 

Sur le plan physique et sportif, je suis très satisfait.

Roll 2

Mon fidèle compagnon a, lui aussi, été à la hauteur du challenge. Pourtant il a souffert sur les très mauvaises routes du Guatemala. Il s'est pris plusieurs morceaux de ferraille dans ses pneus dont une pointe au sommet d'un pont dangereux. Au retour, j'aurai à lui changer la chaîne, la cassette, le plateau moyen et le pneu arrière.

Mes coups de coeur

L'Amérique Centrale

Je n'ai pas pu apprécier la beauté du Costa-Rica, trop occupé à lutter contre la chaleur.
J'ai beaucoup aimé le Nicaragua pour la qualité de ses routes bordées d'arbres magnifiques et la beauté des paysages.
J'ai été déçu par le Salvador, la poubelle de l'Amérique Centrale.
J'ai aimé le Guatemala pour la gentillesse de de ses habitants. J'ai détesté l'état des routes. Il me semble que l'Etat de ce pays fait peu pour les infrastructures routières. Je n'ai jamais vu autant de panneaux publicitaires au bord des routes et aux entrées des villes.

Ces 3 derniers pays ont en commun les vieux bus scolaires américains repeints aux couleurs locales, l'animation extraordinaire dans les rues et marchés de village, les nombreuses tiendas (gargottes) tout au long des routes. Ce sont des pays pauvres, mais la température constante toute l'année leur permet de vivre au plein air dans des habitations légères et ouvertes.

Le Mexique

J'ai beaucoup aimé ce grand pays qui ne mérite pas sa mauvaise réputation. Les habitants comme leurs voisins guatamalteques sont gentils et serviables. Les paysages sont multiples, plaines, montagnes, zones désertiques... Le réseau routier est très correct. La cuisine est excellente, les prix sont très bas. Les villes sont toutes dotées d'une architecture coloniale datant des conquistadors espagnols de la fin du 16eme siècle. Je garde un excellent souvenir de ce pays.

Les USA

Je connais ce pays pour y avoir auparavant traversé 12 Etats à vélo. Mais je n'avais jamais voyagé dans le Sud. 
Les américains du Sud sont un peu comme nos méridionaux en France.
La mentalité du Sud me paraît bien différente de celle du Middle West. Ici les gens semblent indifférents et peu solidaires. Un cycliste qui crève au bord de la route sous la pluie aura beaucoup de peine à être secouru. Je n'avais pas cette image de l'Amerique. Je ne veux pas dire pour autant que tous les américains du Sud sont ainsi. J'ai aussi rencontré des gens d'une grande gentillesse, très serviables et généreux.

Par contre, le mode de vie est identique dans tous les États du pays : Fast food, couverts jetables, sachets plastiques aux caisses des magasins, glaçons et sodas consommés systématiquement à l'aide de pailles en plastique qui terminent dans les estomacs des poissons.

Révolvers, pistolets et fusils sont en vente dans les rayons de grandes surfaces. 

L'eau est très chère. La bouteille d'un litre coûte 1,50 euro (plus de 2 euros à la Nouvelle Orleans). Ce n'est même pas de l'eau minérale. C'est une eau dite purifiée, probablement traitée chimiquement.

L'essence est moins cher que l'eau. Au Texas le gallon coûte 2,38 dollars soit 0,59 euros le litre !

La climatisation tourne à fond dans les habitations et les commerces. On s'y croit dans des réfrigérateurs. 

Les États du Sud sont plus pauvres que ceux du Centre et du Nord du pays. La proportion d'hispaniques et d'afro-américains y est plus élevée.

J'ai aimé les petites villes du Texas apres la frontière mexicaine. J'ai détesté les champs d'exploitation de pétrole et de gaz de schiste.

La visite du centre spatial de la Nasa à été un moment fort du voyage.

J'ai aimé le French Quarter de la Nouvelle Orleans et ses groupes de jazz dans les rues et cafés.
Enfin, j'ai aimé les plages de sables fins lorsque celles ci sont restées à l'état naturel.

Une nouvelle experience

J'ai voulu démontrer que l'on pouvait voyager au moindre coût en évitant les frais d'hébergement.

Les casernes de bomberos d'Amérique Centrale et du Mexique ont toutes répondu sans exception favorablement à mes demandes d'hospitalité.

Il en a été de même pour les casernes de firefighters au Texas, à l'exception d'une seule dans la ville de Victoria. Le capitaine a préféré collecté 90 dollars avec ses pompiers pour me payer une chambre d'hôtel que je n'ai pas prise. Par contre en Alabama et en Floride mes demandes ont pratiquement toutes été refusées. 

J'ai été hébergé par l'habitant parfois dans la maison, parfois en campant dans le jardin. J'ai aussi beaucoup pratiqué le camping sauvage, le plus souvent en milieu urbain.

La plupart du temps, une heure avant l'obscurité, je ne savais pas où et comment j'allais passé la nuit.

Merci à tous les gens qui m'ont accueilli.
Merci aux bomberos et aux firefighters. Beaucoup d'entre eux m'ont donné le blazon de leur caserne, une casquette ou un tee-shirt. À mon retour, je remettrai les blazons à la caserne de pompiers de Languidic.

Wolfram

Ma mission d'ambassadeur de l'association a été un succès. Avec 44 donateurs, et les gratuités, j'ai pu collecter 560 dollars.
A cette somme, il faut ajouter les kilomètres vendus sur le blog : 1442 km à ce jour, soit 2884 euros.

Fin de l'aventure

Merci de m'avoir suivi sur le blog.
Merci à mes très fidèles supporters qui, par leurs messages réguliers, voir quotidiens, m'ont soutenu pendant tout le voyage.
Merci à Christelle d'avoir pris le relais pour diffuser mes posts après la défaillance de ma tablette.
Enfin, merci à Huguette d'avoir été patiente pendant mon absence.

Bien à vous tous,

Jo

 

 

14 mai 2019

13 mai : Mascotte-Orlando

C'est mon dernier jour dans les grands espaces. Une dernière photo de la nature  avant de pénétrer dans la mégalopole.

1Je vous mets aussi une photo des trucks, mes compagnons de route pendant près de 3 mois.

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J'arrive dans la banlieue d'Orlando quand une pluie diluvienne se met à tomber. Elle va durer 6 heures.

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En Amérique tout est démesuré, y compris les intempéries.
Je m'arrête dans un Starbucks. A l'intérieure du café, j'enlève mes chaussures et mes chaussettes. Je tords ces dernières au dessus d'une poubelle devant des clients ébahis.
Je ne me vois pas à la recherche d'un gîte dans une grande ville sous un déluge. Je réserve un lit dans une auberge de jeunesse.
Sans carte, sans GPS, je vais mettre beaucoup de temps à trouver mon auberge.
Me voici à ma destination finale après 81 jours de vagabondage.

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Quel périple !
Quelle superbe expérience !
Maintenant, place au repos avant de rentrer au pays.
Je reviens prochainement vers vous pour un dernier post qui clôturera cette belle aventure.

60 km, 4h25, Dp 300 m

13 mai 2019

12 mai : Inverness-Mascotte

Je me suis trompé de route ce matin, n'ayant plus de carte GPS jusqu'à Orlando.
Pour corriger mon cap, j'ai pris des routes de campagne bien agréable.

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A midi je découvre un restaurant de campagne au bord d'une rivière.

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Au menu, j'ai choisi un barbecue de porc, servi dans un couvert jetable (nous sommes en Amerique).

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Une cliente me remet 20 dollars pour Wolfram. Merci Lydia.

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De même, James et son épouse m'offrent le repas et me remettent également 20 dollars pour Wolfram. Merci mes amis.

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Je poursuis ma route pastorale.

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La région, comme tout le Sud des USA, est très pauvre.

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J'ai choisi la petite ville de Mascotte pour passer la nuit. Je prends ma douche chez les pompiers, mais je ne suis pas autorisé à passer la nuit. 
Je vais à la rencontre d'une famille qui dîne en terrasse. Elle est d'origine mexicaine de l'Etat du Chiapas que l'ai traversé. Alors le  contact est facile. C'est avec grand plaisir que je me remets à parler espagnol.

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Je suis invité à partager le dîner et à installer ma tente dans le jardin.

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Merci à la Yadira et à votre famille pour votre hospitalité. 

84 km, 7h, Dp 200 m

12 mai 2019

11 mai : Cross City-Inverness

Après une mauvaise nuit, je fais la grasse matinée jusqu'à 6h45.
Je prends un bon petit déjeuner dans un parc.

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Puis je passe a la "Laundry coin" laver mon linge après les dégâts de l'orage de hier soir.

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Je prévois ce jour un parcours d'un peu plus de 100 km pour atteindre Dunellon.
Je vais faire mieux et sans fatigue.
Au km 12, je m'arrête m'approvisionner dans une station service. Je rencontre Nico entrain de faire le plein de son pick-up Chevrolet. Il va à Crystal River, une ville un peu plus à l'ouest, mais elle me convient. Roll 2 et les bagages sont embarqués. Il n'y a pas de place en cabine. Je fais donc le voyage de 95 km en compagnie de Roll 2 : une première.

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La route est strictement identique à celle des 2 jours précédents : forêt, 2 fois deux voies, longues lignes droites. A Crystal River tout le monde débarque et Nico me remet 30 dollars pour Wolfram. Merci Nico pour ton coup de pouce et pour ton don.

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Je reprends la route pour Inverness, un nom de ville que je connais bien. J'y allais autrefois, deux fois par semaine dans une ville du même nom en Ecosse pour les releveé d'équipage de marins du groupe Intermarché. 
La route dispose d'une bande cyclable. Elle est vallonnée. Je dois réapprendre à monter les côtés.

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La température dépasse 41 °C à mon thermomètre. 
À Inverness il n'y a pas d'officiers à la Fire Station. Les deux pompiers de service se croivent obliger d'appeler le chef qui refuse . Ils me laissent cependant prendre ma douche. J'installe ma tente sur la pelouse à proximité. L'orage menace, ce soir encore il fait hyper chaud .

157 km dont  46 km a vélo, Dp 200m

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12 mai 2019

10 mai : Perry-Cross City

Perry est la ville où je change de cap. Du cap Est, je vais desormais rouler Sud/Sud Est pour descendre vers Orlando.
Il y a peu de choses à dire sur le paysage de cette étape. Je fais mes 85 km en forêt sur une deux fois deux voies bien droite, bien larges et totalement désertes.

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Seuls 2 stations vont égayer ma route. Je déjeune dans l'une d'elles : un plat tout préparé réchauffé au micro-ondes.

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Je m'arrête de temps en temps pour faire des photos de fleurs sauvages pour Huguette.

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Tous les cours d'eau sont comme cette photo : un barrage en bâche sur le ruisseau et de chaque côté une barrière également en bâche sur environs 30 m. Mathieu, notre spécialiste va nous poster un message pour comprendre la signification de ces installations.

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Cross  City, ma ville étape, est étalée sur 3 km le long de la highway. Je fais ma réserve d'eau et de glace comme chaque soir. On me dit qu'il y a une Fire Station. Un pompier venu en train de remplir la citerne d'un camion me signifie qu'il n'y a ici que des volontaires. Je ne peux, en conséquence être hébergé, ni même prendre une douche. Le long tuyau d'arrosage rempli d'eau tiède fait l'affaire.
Un orage éclate sur la ville. Le pompier s'en va sans de soucier de mon sort. Par chance, une porte arrière de la caserne n'est pas verrouillée. J'installe mon matelas dans le local technique. Je suis à l'abri pour la nuit mais il y fait horriblement chaud. À 22h00 je sors mon matelas et tente de dormir au clair de lune. Les moustiques m'en dissuadent. J'installe alors ma tante à la torche électrique. Je  suis obligé de la laisser ouverte car il fait 30°C à l'intérieure. Je me bas une bonne partie de la nuit contre les moustiques. C'est rageant quand je sais qu'un l'intérieure de la caserne, il y a tout le confort et l'air conditionné.

85 km, 7h05, Dp 50 m

10 mai 2019

9 mai : Medart-Perry

Cela fait maintenant 9 jours consécutifs que je roule avec une moyenne de 100 km par jour.
Le moral tient bon mais, comme je vous l'ai dit, la Floride n'est pas ma tasse de thé, je suis plus en mode transit qu'en mode découverte.
Ma route aujourd'hui est absente de village ou bourg. J'arrive cependant à faire quelques poses comme dans ce café tapissé de billets de un dollars.

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A midi je déguste dans une pizzeria, l'unique restaurant de la route. La pizza, la plus petite fait 40 cm de diamètre. La taille normale fait plus de 60 cm !

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Ma ville étape est Perry un bourg de 9000 habitants. Elton, le capitaine de la Fire Station m'accueille sans difficultés malgré l'étroitesse de sa caserne.
N'ayant plus la préoccupation de la recherche d'un lieu pour installer ma tente, je visite la ville. La gare a été fermée en 1970.

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Elle est entourée de jolies parcs.

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Comme chez nous, les commerces ont migré autour de plazas à un kilomètre du centre.
À l'exception des villes balnéaires, toutes les villes du Sud sont pauvres.

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Elton m'invite à dîner avec son équipe.
Merci Elton pour ton hospitalité.

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97km, 8h, Dp 150 m

9 mai 2019

8 mai : Apalachicola-Medart

Lorsque j'arrive dans la soirée dans une ville étape, après 100 km, dans les jambes je n'ai qu'une idée en tête, rechercher ma tanière pour passer la nuit. Ce n'est que le lendemain matin que je découvre ma ville d'accueil.
Apalachicola est un joli bourg.

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 Pour sortir de la ville, je dois encore franchir un bout de mer par un pont de 9 km.

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Je mets une heure pour passer ce pont avec un fort vent de face.

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Au cours de cette première heure, j'ai déjà consommé la moitié de l'énergie de la journée. Je crains la suite.

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À Carrabelle, au cours de mon déjeuner, deux charmantes dames me remettent 25 dollars pour Wolfram. Merci Ann et Doris pour votre don.

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L'après midi, j'alterne entre bord de mer et forêts.

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Les habitations sont conçues pour faire face aux tsunamis.

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Hier, j'ai vu 3 ours traverser la route.

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Quelques fleurs pour Huguette.

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Après 95 km, je vois une Fire Station fermée.
Le gazon me convient pour installer ma tente. À peine l'ai-je dépliée, une voiture de pompier arrive. Chad m'ouvre sa caserne et m'offre une pizza. Que cela fait du bien de retrouver un peu de confort après 5 nuits de camping sauvage.
Merci Chad pour ton hospitalité.

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Merci à ceux et celles qui m'envoient régulièrement des messages. Même si j'ai l'habitude des longs raids en solitaire, ces messages me font beaucoup de bien.

8 mai 2019

7 mai : Panama City-Apalachicola

La plage était toute proche de mon bivouac.

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Les ouragans tropicaux sont ici très fréquents. Le dernier "Michael" en Octobre 2018 à fait 69 morts.

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Tout le littoral sur 60 km a été dévasté en quelques heures.
Je rencontre Jimmy qui a eu de la chance, sa maison est intacte mais son bateau a été détruit.  Il me montre les vidéos qu'il a réalisées pendant le passage du cyclone.

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Je roule pendant 40 km dans une forêt disparue.

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Des navettes de camions transportent des grumes couchées à terre.

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Je m'arrête à Mexico Beach pour déjeuner. Le restaurant à été dévasté.

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La cuisine est faite dans un truck.

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J'installe mon bivouac à Apalachicola qui se réclame être la capitale mondiale de l'huître.
Il y a 6 églises dans la ville. Je choisis St Paul Africa Methodist. Un blanc qui tourne autour d'un quartier de noirs, avec un drôle de vélo, se fait vite remarquer.

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A peine ai-je fini d'installer ma tente qu'arrive une délégation de la communauté. Je suis prié de déménager! Après négociation, je suis autorisé à y passer la nuit.

108 km, 8h10. Dp 60 m

7 mai 2019

6 mai : Sandestin-Panama City

Après mon petit déjeuner,

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 je reprends la highway 98. Je traverse une forêt de pins pendant 40 km.

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Trop bruyante je quitte la highway pour la route côtière.

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Un nouveau pont à franchir et je suis à nouveau sur les lieux de vacances des américains.

Appartements et maisons sont à louer.

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Bientôt, on ne verra plus la mer tant les constructions sont denses.

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Les locataires qui n'ont pas les pieds dans l'eau viennent à la plage en cart électrique.

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A Panama Beach, c'est l'horreur, tout est artificiel.

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Je préfère les plages sauvages de Waveland dans l'Alabama.
À partir de 17h00 j'ai pour habitude de me ravitailler en eau et en glace pour le bivouac.
À partir de 18h00, j'observe de près les lieux par lesquels je passe.
Ce soir, j'ai de la chance. Je découvre un terrain des services techniques de la ville. Il est discret et pourvu d'électricité. Mais surtout il a une richesse rare : un super tuyau d'arrosage d'une cinquantaine de mètres qui s'est doré toute l'après midi au soleil. Je n'hésite pas à me mettre à poil pour une douche bienfaisante. C'était ma deuxième journée sans douche avec des températures qui frôlent désormais  40° C.  Super bivouac !

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J'ai une cuisine agencée.

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Pour terminer ce post voici des fleurs pour Huguette.

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80 km, 5h30, Dp 50 m.

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